
Au secours, je n’en peux plus...
Le stress chronique affaiblit le système immunitaire
Le stress aigu stimule temporairement le système immunitaire, tandis que le stress chronique l’affaiblit considérablement – et la susceptibilité aux maladies augmente.
Le système immunitaire est un système complexe qui nous protège contre les agents pathogènes nocifs, et qui reconnaît et élimine les propres cellules du corps qui se sont développées de façon incorrecte pendant la division cellulaire. La défense immunitaire non spécifique comprend des barrières naturelles contre les agents pathogènes potentiels et déclenche des réactions inflammatoires. Elle est congénitale et immuable, contrairement à la défense immunitaire spécifique: elle est «adaptative» et produit des anticorps contre les agents pathogènes avec lesquels l’organisme entre en contact. Cependant, en cas de stress intense, l’activité du système immunitaire est altérée.
Quels sont les effets du stress sur le système immunitaire?
Lors d’un stress aigu, par exemple pendant un examen, le système immunitaire renforce la défense non spécifique. D’un point de vue évolutif, cela a du sens: comme le stress provenait principalement de situations mettant la vie en danger, le corps se préparait à réparer rapidement les dommages physiques imminents. La défense spécifique est quant à elle diminuée. Elle est moins nécessaire dans les situations menaçantes que la défense non spécifique.
Le stress aigu augmente le nombre de globules blancs, de macrophages et de cellules tueuses naturelles (cellules NK), ces dernières devenant plus actives. Les composants du système de défense spécifique, comme les lymphocytes T, par contre, se multiplient plus lentement, le but étant que le système immunitaire puisse se concentrer plus fortement sur la défense non spécifique.
Que se passe-t-il en cas de stress chronique?
Le stress chronique est le terme utilisé en cas de stress prolongé. La cause peut être une expérience traumatisante comme le décès d’un conjoint, mais aussi des exigences excessives au travail, les soins de proches ou des circonstances de vie qui pèsent en permanence sur le psychisme.
Alors qu’en cas de stress aigu, seule la défense spécifique est freinée, la défense immunitaire spécifique et la défense immunitaire non spécifique souffrent toutes les deux en cas de stress chronique. Ainsi, non seulement les cellules immunitaires spécifiques se divisent plus lentement, mais aussi les globules blancs, les macrophages et les cellules NK. Le nombre total de cellules immunitaires dans le sang et leur activité diminuent, et la défense immunitaire s’en trouve affaiblie.
«Ce n’est pas ce que nous mangeons qui nous donne des ulcères, mais bien ce qui nous bouffe.»
Lady Mary Wortley Montagu, auteur britannique (1689–1762)
Quels sont les effets du stress chronique sur le système immunitaire?
Unzählige Untersuchungen haben sich bereits mit der Auswirkung von Stress auf das Immunsystem befasst (Psycho-Neuro-Immunologie). Alle kamen zu demselben Ergebnis: Wer dauerhaft gestresst ist, wird eher krank, da Viren, Bakterien und Keime weniger Gegenwehr haben. Das betrifft akute Infektionen, aber auch chronische Erkrankungen. Atopische Dermatitis-Patienten etwa können auf starken Stress mit einem Schub reagieren, Fieberblasen kommen in stressigen Perioden häufiger zum Vorschein.
Aber nicht nur die Anfälligkeit für Erkrankungen steigt: Auch der Heilungsprozess kann sich durch chronischen Stress verlängern. Wunden etwa heilen langsamer, Impfungen sind weniger effektiv.
Zudem begünstigt Stress die Entstehung von Krebs: Bei der Zellteilung kommt es in unserem Körper häufig zu «Fehlern». Mutierte Tochterzellen – Krebszellen – sind das Ergebnis. In diesem Fall werden die natürlichen Killerzellen auf den Plan gerufen und zerstören die mutierte Zelle. Bei chronischem Stress ist die Zahl und Aktivität der NK-Zellen jedoch erniedrigt – Krebszellen können sich also eher vermehren, bevor sie unschädlich gemacht werden, als bei einem intakten Immunsystem.
Que faire contre le stress chronique?
D’innombrables études ont déjà traité des effets du stress sur le système immunitaire (psycho-neuro-immunologie). Elles arrivent toutes à la même conclusion: les personnes stressées en permanence sont plus susceptibles de tomber malades parce que les virus, les bactéries et les germes font face à moins de résistance. Cela concerne les infections aiguës, mais aussi les maladies chroniques. Les patients atteints de dermatite atopique, par exemple, peuvent réagir à un stress important par une rechute, les boutons de fièvre apparaissent eux aussi plus fréquemment en période de stress.
Mais ce n’est pas seulement la susceptibilité aux maladies qui augmente: le processus de guérison peut également être ralenti à cause du stress chronique. Les blessures, par exemple, guérissent plus lentement, les vaccins sont moins efficaces.
Le stress favorise également le développement du cancer: la division cellulaire entraîne souvent des «erreurs» dans notre corps. Il en résulte des cellules filles mutantes, les cellules cancéreuses. Dans ce cas, les cellules tueuses naturelles sont appelées pour détruire la cellule mutée. En cas de stress chronique, cependant, le nombre et l’activité des cellules NK (natural killer) diminuent, et les cellules cancéreuses sont donc plus susceptibles de se multiplier avant d’être rendues inoffensives que dans un système immunitaire intact.
Quelle: netdoktor.at